Conseil municipal du 29 mars 2010 : les élus écologistes ne votent pas la convention pour SPIRAL 2

Lors du conseil du 29 mars 2010, les élus écologistes se sont abstenus sur deux dossiers : l’élévation de la participation de la ville au projet SPIRAL 2 et la grande participation financière de la ville au stand que SYNERGIA a installé à Cannes lors du Marché International des Professionnels de l’Immobilier (MIPIM)

Projet SPIRAL 2

Outil scientifique de recherche sur la matière, SPIRAL 2 est un complément à ce que fait GANIL aujourd’hui. Instrument de recherche très couteux, il apporte certes une renommée scientifique à la ville de Caen mais peu d’impacts en terme d’emploi et concentre un grand nombre de moyens financiers sur une seule discipline.

Au conseil du 29 mars, était proposé une délibération où la ville est appelé à donner encore plus d’argent au projet. Basé sur un cout de 130 millions d’euros en 2006, la ville a contribué à hauteur de 2,01 millions d’euros en 2009 et 2010, mais le budget total du projet a été revu à la hausse et atteint finalement 196 millions HT. Les parties prenantes doivent donc remettre de l’argent : la ville doit donner 790.000 euros en plus soit une participation finale de 2,8 millions d’euros. A noter que la région versera au final 28 millions et le Conseil Général 12,80 millions d’euros.

Intervention de Jean-luc Véret :

« La somme de 2,8 millions euros mérite qu’on s’y arrête quelques minutes. Les Verts ne sont pas contre la recherche fondamentale sur la matière. Mais nous sommes aussi favorables à d’autres projets de recherches en sciences de l’environnement, sciences humaines et sociales et de santé. Les Verts souhaitent un équilibre dans la répartition des projets de recherche. La somme votée ici ne permet pas d’autre investissement dans les autres disciplines pourtant bien représentées à Caen. Nous avons par exemple un laboratoire de recherche sur les OGM qui peinent parfois à trouver des financements. L’argument de la santé est recevable, mais il y a des millions d’euros investis dans la recherche sur le traitement de maladies, ici le cancer, quand il y a si peu sur la prévention, et ce alors que même l’OMS recommande dorénavant aux pays de réorienter leur politique de santé vers plus de préventif. »

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