20 ans de l’intercommunalité caennaise : Communiqué de presse des élus EELV

Le 14 décembre 1990, les représentants de Caen et de 17 communes voisines siégeaient pour la première fois dans le comité syndical du district Grand Caen qui allait devenir 13 ans plus tard Caen-La-Mer.

Aujourd’hui indissociable de notre territoire, la Communauté d’agglomération a montré sa pertinence pour répondre aux besoins quotidiens des habitants. Mettre en commun une partie de ses moyens, de ses ressources, de ses objectifs de développement n’allait pourtant pas de soi au vu des disparités importantes entre communes. Aujourd’hui, les projets dépassent les limites communales et l’intérêt communautaire se développe à tel point que Caen-La-Mer est devenu définitivement liée à son territoire.

Pour Rudy l’Orphelin, membre du bureau de Caen-la-Mer « 20 ans, c’est l’âge de tous les possibles. Notre Caen-La-Mer doit s’intensifier en contenu et coller au territoire de vie autour de l’agglomération caennaise. Nous voulons poser la question de la fusion de plusieurs intercommunalités et de l’élargissement vers des communes isolées. C’est le fondement des communautés d’agglomération que de faire concilier l’échelle des réalités de nos quotidiens et l’échelle des décisions politiques. »

Caen-La-Mer doit devenir un espace politique c’est-à-dire se poser la question du comment vivre ensemble dans quel type de territoire.

Pour Françis Joly, conseiller communautaire « Si pour la première fois elle s’est dotée d’un Conseil de développement et d’un projet, ses valeurs ne sont pas toujours concrètement exprimées dans ses actions. Pour nous, l’agglomération n’est pas la somme des intérêts communaux, elle est une instance politique qui doit faire des choix, par exemple en orientant la politique économique. Penser un modèle de développement propre est aussi possible que nécessaire et doit être l’aboutissement d’un débat politique sur la vision partagé de l’avenir de notre territoire. »

La réforme des collectivités territoriales définitivement adoptée devrait se contenter du simple fléchage des conseillers municipaux vers le conseil de Caen-La-Mer ce que regrette Alain Gruenais « Nous sommes encore loin de l’élection au suffrage universel direct du conseil communautaire : par cet élément-clé, à faire vivre au sein d’un dispositif de démocratie active, les citoyens choisiront leur projet collectif et s’approprieront l’intercommunalité de la même façon qu’ils s’identifient à leur mairie. »

En attendant une réforme plus pertinente, reste aux élus de Caen-la-Mer de transformer cette institution en un espace réellement démocratique, au service d’une vision politique solidaire pour un territoire commun !

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