Communiqué à la presse

 Réuni exceptionnellement ce lundi 16 janvier, le Conseil Municipal de Caen a débattu de l’avenir de la Presqu’île suite aux premiers travaux menés par les agences d’urbanisme choisies par la Société Publique Locale d’Aménagement Caen Presqu’île.

Les élus Europe Ecologie Les Verts s’associent, bien évidemment, aux engagements de la majorité du Conseil Municipal sur l’exemplarité environnementale de ce futur quartier et ce, dans de nombreux domaines (eau, énergie, déplacements, etc.). Ils prennent acte de cette base de travail et notamment des pistes lancées en matière de maitrise d’énergie ou encore en matière de place accordée aux alternatives à la voiture individuelle. Par la voix de Jean-Luc Véret, ils ont aussi tenu à rappeler l’importance  du caractère maritime du site qui constitue une véritable chance pour l’attractivité de notre ville et le développement d’activités nautiques accessibles à tous.

Cependant, les élus écologistes ont tenu à affirmer la nécessité de construire de façon partagée cet espace. Ainsi, au nom des élus EELV, Samia Chehab, Maire-Adjointe de quartier, a proposé l’idée de mettre en place un cinquième Pôle de Vie des Quartiers sur le territoire de la Presqu’île. « Cette structure, d’une forme nouvelle, expérimentale et légère dans un premier temps, trouverait naturellement et rapidement sa place au Pavillon de Normandie. Cet espace pourrait abriter à destination de l’ensemble des habitants de l’agglomération un atelier populaire d’urbanisme. La constitution d’un groupe d’habitants référents permettrait une véritable participation des acteurs à la définition du projet Presqu’île et ce dans la continuité du travail engagé par l’association Démosthène. »

Pour les élus écologistes, un des premiers enjeux est de proposer aux habitants d’investir, sans attendre, le territoire de la Presqu’île et de créer l’émulation nécessaire à la construction d’un projet véritablement collectif et partagé. Au-delà des aspects environnementaux et urbanistiques, il est indispensable de faire de ce projet un emblème de « l’innovation sociale » en s’appuyant sur les activités présentes mais aussi en faisant appel à toutes celles et tous ceux qui pourraient être tentés de développer des projets collectifs à durée déterminée et dans tous les domaines.

Rudy L’Orphelin Maire-Adjoint et Président du groupe des élus EELV, a ainsi soumis l’idée d’un  programme « fifty-fifty«  : « la ville mettrait à disposition ses moyens d’ingénierie et ses moyens techniques pour aider à la réalisation de tous les micro-projets ; les habitants prenant en charge l’entretien et la gestion des espaces mis à disposition. Nous pourrions ainsi voir éclore, au plus vite, des jardins publics et/ou partagés, des lieux de spectacles, de nouvelles activités sportives et culturelles. Tout en permettant aux habitants d’occuper les espaces de la presqu’île durant la période qui nous sépare de son urbanisation, nous souhaitons les associer véritablement au devenir de cet espace hors du commun. »

Pour formaliser leurs propositions, les écologistes travaillent actuellement à l’écriture d’une contribution qu’ils publieront dans les prochaines semaines. Ils appellent d’ailleurs les habitants, les acteurs économiques, culturels ou sociaux à faire de même.