La ville après le pétrole (Caen Mag décembre 2012)

 

Chaque jour, le monde consomme 84 millions de barils de pétrole : l’équivalent d’un baril haut de 64.000 km. Dans notre agglomération, notre consommation dépasse quotidiennement le million de litres de carburants.

Malgré la crise économique, le coût du baril augmente de façon tendancielle quand le prix de litre de carburant atteint des records. Cette tendance ne s’inversera plus. En effet, la ressource s’épuise et la production mondiale de pétrole devrait prochainement commencer à décroitre. De plus en plus rare, lé pétrole sera donc de plus en plus cher.  

Cette situation de dépendance énergétique a des conséquences directes pour les ménages les plus fragiles qui voient le coût de leurs déplacements ou des charges de leur logement augmenter inexorablement. Face à cela, la diminution de quelques centimes du prix du litre de carburant n’est pas une solution. Elle a pour seul effet de priver l’Etat de ressources financières permettant de proposer aux ménages des solutions alternatives tout en soutenant les plus modestes.

La conférence environnementale qui s’est tenue les 14 et 15 septembre constitue –t-elle à elle seule un changement de cap ? Pas encore. Mais les engagements du Président de la République pour un plan de rénovation thermique des logements, le développement des énergies renouvelables ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre sont autant de mesures qui peuvent nous permettre de basculer enfin vers un nouveau modèle de développement. 

Les élu(e)s écologistes, très attentifs à la feuille de route du Gouvernement, s’engageront pour que la ville de Caen prenne toute sa part à l’atteinte de ces nouveaux objectifs.

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