Après l’incendie de l’école Albert Camus : ne pas céder à la tentation de la démagogie. Communiqué

L’incendie qui a en partie détruit ce week-end l’école Albert Camus dans le quartier caennais de la Guérinière est un fait dramatique. Attaquer une école, symbole du vivre ensemble, de l’apprentissage et de l’éducation est intolérable. La condamnation a été unanime. Pourtant, surfant sur ce fait, certains groupes politiques tentent une récupération en appelant de leurs vœux le miracle supposé de moyens – techniques – de maintien de l’ordre.

Au contraire, Françis Joly, conseiller municipal, membre du conseil de l’école Albert Camus souligne que « face à cet événement, les habitant-e-s de la Guérinière savent dépasser l’écœurement pour reconstruire, avec les liens qui les unissent, une solidarité qui leur ressemble. Ils sont loin de tomber dans la facilité de la surenchère sécuritaire proposé par certains, non sans arrière-pensées politiciennes.« 

Colette Gissot, maire-adjointe en charge de l’animation sociale des quartiers rappelle qu’il « n’existe pas en matière de sécurité – comme sur la plupart des sujets – la solution miraculeuse qui résoudrait tous les problèmes. Caméras ou pas, tous les quartiers de France et même d’Europe connaissent des difficultés similaires. Ici, le recours à la vidéosurveillance est totalement hors sujet, d’une part parce qu’elles auraient brulé avec l’école, ensuite parce que ce dont ont besoin tous les quartiers de notre ville c’est de la présence humaine, notamment de policiers, pour rassurer la population et arrêter les malfaiteurs. La ville mobilise régulièrement  les acteurs de l’éducation, l’emploi, la santé, la formation, ceux du logement, du cadre de vie, du vivre ensemble. Il s’agit de prévenir, par un accompagnement adapté, les dérives possibles vers la délinquance. La sécurité est de l’affaire de tous. Et tout le monde y travaille. » 

 Photo : Liberté.

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